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Everfit - Jerome Roy

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jerome.roy@hotmail.be

1 ; Expliquez votre projet en quelques lignes… (dates, concept, …)

Quand j’ai intégré la couveuse, j’avais comme projet de développer une activité qui englobait la préparation physique de « monsieur et madame tout le monde » avec un accompagnement nutritionnel et sportif. À l’époque, ce domaine était précurseur, on n’en trouvait pas beaucoup sur le marché. C’était donc un projet sur l’accompagnement en termes de sport et de nutrition.

 

2 ; Comment votre entreprise a -t-elle évolué ?

Depuis le début, de façon progressive, on a eu beaucoup de nouveaux clients, une augmentation du chiffre d’affaires. Ça a été continu durant toutes ces années, que ce soit en couveuse chez Job’In, car on testait pas mal de choses et après la couveuse, où ça à continué jusqu’au Covid. Des années couveuse aux années Covid, ça a été une évolution permanente qui a permis de développer tout ce que l’on avait mis en place depuis lors. On a eu un grand coup de frein avec le Covid, mais maintenant, ça repart tout doucement, on est encore dans un stade de stabilisation. Mais hors Covid, ça n’a fait qu’évoluer positivement d’année en année.

 

3 ; Parlez-nous de votre test en couveuse d’entreprises ?  Est-ce que la réalité du terrain était celle que vous aviez imaginée ?

J’avais une situation particulière, car j’avais déjà été indépendant avant de rentrer en couveuse. J’avais déjà une expérience d’indépendant, je connaissais plus ou moins la vie sur le terrain. La couveuse m’a permis de tester beaucoup de choses différentes de ce que je faisais avant en tant qu’indépendant. J’étais préparé au terrain, à la clientèle, à la vie d’indépendant, d’entrepreneur, mais la couveuse m’a permis d’essayer pas mal de choses que je ne connaissais pas.

Pour moi la couveuse, c’est vraiment un test grandeur nature avec filet. En général, dans la vie, on se lance sans filet de sécurité, mais là, il y en a un, ce qui permet de nous lancer.

 

4 ; Quand vous êtes-vous dit qu’il était temps de créer votre entreprise ?

J’ai adoré le confort de la couveuse où je pouvais me permettre de tester plein de trucs en prenant des risques car on peut se le permettre en couveuse. Quand j’ai eu fini de tester tout ce que voulais, je me suis dit que c’était le moment, il n’y a plus d’intérêt de rester en couveuse. Il était temps de développer, de lancer l’activité et de récupérer les fonds que j’avais capitalisé sous couveuse.

 

5 ; Que gardez-vous comme image précise de Job’In ?

Je dirais un accompagnement de qualité. J’avais déjà de l’expérience et malgré tout, j’ai beaucoup appris, je pense que pour les personnes qui n’en ont pas ou qui ont beaucoup de peurs doivent trouver beaucoup d’aide, de confiance dans un groupe comme Job’In. Pour moi Job’In, c’est une famille pour t’aider, te développer et te pousser à atteindre tes objectifs, tes rêves, tout en ayant l’aspect sécurisé.

 

6 ; Quel sentiment avez-vous eu en quittant la couveuse ?

J’étais heureux de lancer mon activité d’indépendant parce que j’avais plein de choses à expérimenter, à mettre en place. Mais à côté de ça, j’étais nostalgique, car je suis rentré en couveuse avec plein d’a priori et finalement, c’était vraiment surprenant, ça m’a remis en question parce qu’avec beaucoup d’humilité, je me suis plié au jeu et j’ai appris énormément de choses, que ce soit en marketing, en communication, J’ai rencontré beaucoup de personnes sympas. Le groupe était sympa, on a tissé des liens. C’est nostalgique, car on avait attrapé des habitudes, à y aller une fois par semaine, rencontrer des intervenants et après, on repasse vraiment dans la vie professionnelle, d’indépendant et on n'a plus de contacts avec ces personnes. Mais super content de lancer mon activité.

 

7 ; Et maintenant quel chemin avez-vous pris ? (Toujours indépendant ? …)

Toujours indépendant malgré le Covid, avec une explosion du chiffre d'affaires jusqu'au Covid. Je me suis associé à un partenaire avec qui j'ai développé des séances de coaching. J’ai engagé mon premier employé lorsque mon partenaire est parti à l’étranger, puis je me suis associé avec mon partenaire actuel. On a jumelé mon activité de coaching sportif et nutritionnel avec une salle de sport existante à laquelle on a ajouté une annexe avec une box de CrossFit. On n’a pas arrêté d’évoluer. On a toujours des projets d’expansion qui ont été reportés avec le Covid.

 

8 ; Quand vous êtes-vous dit que c’était gagné ? 

Les premiers mois ont confirmé ce que l’on a fait en couveuse, même si je suis dans un secteur où l'on n’est jamais sûr du lendemain. Un moment donné, quand on a le luxe de refuser des gens, car je suis complet pendant 3 mois, je peux me dire que je suis sur la bonne voie et que c’est gagné. Les personnes sont contentes, elles parlent en bien de nous. On n’a même pas besoin d’un renouvellement de clientèle, car il y a des clients qui sont là depuis des années.

 

9 ; Pouvez-vous me raconter une anecdote

Job’In nous apprend à parler aux gens, à tempérer nos ardeurs. On s’est fait insulter sur Google par une cliente qui voulait couper son abonnement. On lui avait dit « oui, pas de problème, aucun soucis », le lendemain cette personne nous met un avis négatif sur Google. À l’époque, avant Job’In, j’aurais réagi à chaud tandis que là, j’ai attendu pour répondre. Finalement, on a pris cet exemple-là pour en faire un cas positif. J’ai pris son avis et je l’ai posté sur les réseaux sociaux en disant « Pour ne pas que l’avis de Sophie reste tout seul dans son coin, merci, comme elle, d’aller laisser un message super sympa ». C’est marrant parce que le lendemain, je me connecte sur Google et on avait plein d’avis positifs. Cette personne voulait nous nuire, mais pour finir, ça a été tout l’inverse. Quoi que l’on fasse dans la vie, on ne plaira jamais à tout le monde.

 

10 ; Un conseil pour ceux qui vont tester ou se lancer ?

Il ne faut pas hésiter !

Je pense que l’on a de la chance d’être dans un pays où on ne risque pas grand-chose à tenter le coup. Même si vous avez un rêve qui paraît fou, testez-le, faites-le le ! Si ça ne fonctionne pas, pas grave, vous aurez essayé et vous n’aurez pas de regret. Il faut croire en ses rêves, prendre des risques, la couveuse est là pour les limiter au maximum. La vie est trop courte que pour se tracasser de ce genre de choses, il faut essayer. Il faut le faire sans hésiter et si jamais vous échouez, c’est de l’expérience.

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