Intéressé·e ?
Rejoignez-nous !

Cap orientation - Claire Lorea

7063 Soignies
0474/911.272
info@caporientation.be

1 ; Expliquez votre projet en quelques lignes… (dates, concept, …)

Je fais de l'orientation scolaire et professionnelle. J’accompagne les jeunes de 17/18 ans qui doivent faire un choix d’étude supérieure, mais aussi les plus jeunes qui doivent faire un choix d’option ou qui sont en décrochage scolaire, mais je les retrouve aussi parfois quand ils ont fait un mauvais choix d’étude. Je vois aussi des adultes en réorientation professionnelle, qui se posent des questions sur leur situation professionnelle ou qui veulent se réorienter. Je fais aussi de l’emplacement, des bilans de compétences, des formations, tout ce qui touche autour de l’emploi, c’est-à-dire recherche d’emploi, cv, lettre de motivation.

 

2 ; Comment votre entreprise a -t-elle évolué ?

Mon projet initial était uniquement l’orientation scolaire, mais ce n’était pas suffisant pour en vivre, pour être rentable. En couveuse, on m’a vraiment encouragé à aller chercher des partenaires, à trouver des activités… Grâce à la couveuse, j’ai pu être rentable et lancer mon activité à temps plein comme avec des formations. Mais maintenant je parviens à revenir à mon projet initial, qui est l’orientation scolaire et professionnelle, mais je veille à garder une variété d’activités. C’est ça qui est intéressant, je fais des choses que j’aime.

 

3 ; Parlez-nous de votre test en couveuse d’entreprises ?  Est-ce que la réalité du terrain était celle que vous aviez imaginée ?

Oui, mais j’ai eu plus de chance que je ne l’imaginais. Je pensais que j’allais plus galérer et finalement je suis bien tombé. J’ai eu beaucoup de sollicitation, Job’In m’a poussé à prendre des contacts, le fait de frapper à des portes, il y a des ouvertures, des opportunités. Mon année couveuse a été très bonne. J’ai eu beaucoup de contacts, de partenariats, ça s’est vraiment bien passé.

 

4 ; Quand vous êtes-vous dit qu’il était temps de créer votre entreprise ?

J’avais envie d’essayer mais je pensais que ça resterait complémentaire, parce que je savais que l’orientation scolaire n’était pas rentable seule, mais je me suis prise au jeu. Avec l’accompagnement, le projet a marché. Mais c’est vrai qu’être indépendant à temps plein, je n’y croyais pas mais après la couveuse, j’y ai vraiment cru. Je ne me suis pas dit un jour que j’allais être indépendante, j’ai voulu essayer même si je n’y croyais pas trop au départ.

Je pense que ça s’est vraiment fait à la fin de l’année en couveuse. Après cela, je me suis sentie prête à me lancer.

 

5 ; Que gardez-vous comme image précise de Job’In ?

Ce serait l’image d’un tuteur, qui nous aide à grandir. C’est quelqu’un qui nous accompagne, de bienveillant, de constructif, de concret. L’accompagnement Job’In se veut efficace.

 

6 ; Quel sentiment avez-vous eu en quittant la couveuse ?

Quand j’ai quitté la couveuse, je me sentais prête, j’avais confiance en l’avenir, en l’activité. J’ai toujours eu des craintes légitimes, car on a été couvé, pouponné. Mais je me sentais prête, on nous apprend à tout faire chez Job’In et je me sentais confiante dans mon projet.

 

7 ; Et maintenant quel chemin avez-vous pris ? (Toujours indépendant ? …)

Je suis toujours indépendante depuis le premier septembre 2018. Cette année, cela fera quatre ans que je suis indépendante et cinq si je compte l’année en couveuse.

 

8 ; Quand vous êtes-vous dit que c’était gagné ? 

Jamais, je crois que ce n’est jamais gagné et je pense que c’est cela qui fait la réussite, je dois tout le temps me remettre en question, veiller à prospecter, à avoir de nouveaux contacts. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. Il faut rester ouvert, je crois que c’est pouvoir se remettre en question. Je ne sais pas ce que veut dire gagner, ça veut dire se reposer sur ses lauriers et ça, ce n’est pas mon style. Je suis quelqu’un qui a besoin d’avoir une vision, de nouveaux objectifs.

 

9 ; Pouvez-vous me raconter une anecdote

Lorsque j’étais en couveuse, je donnais des formations à des personnes qui sont demandeurs d’emploi au forem. Je trouvais cela bizarre parce que j’étais formatrice pour eux, j’avais le statut de la personne qui vient les former, mais j’étais aussi demandeuse d’emploi et je n’ai jamais osé leur dire J’avais cette pudeur. J’étais pareil qu’eux, mais j’avais un autre statut parce que j’étais déjà dans un projet, je n’ai jamais osé leurs dires que finalement, j’étais comme eux. Ils me percevaient autrement. 

 

10 ; Un conseil pour ceux qui vont tester ou se lancer ?

N’attendez pas que tout soit « au top » pour vous lancer sinon vous ne le ferez jamais. On peut démarrer petit, dans son garage ou dans son salon, avec peu de choses, et même en poursuivant une formation. N’attendez pas d’être un « expert ». Lancez-vous… Et devenez expert !

Vous pensez que l’entrepreneuriat est risqué ? Je le pensais aussi. En devenant indépendante, j’ai pris conscience que la réussite ne dépendait plus que de moi. L’emploi salarié n’offre malheureusement pas plus de sécurité.

Si vous êtes volontaire, travailleur et créatif, lancez-vous.  Vous n’allez pas le regretter !

 

11 ; Avez-vous quelque chose à rajouter ?

Merci à Job’In. L’expérience Job’In ne sait vraiment pas limiter à un an ni même a un an et demi, je vois encore aujourd’hui des personnes de Job’In. Même quand les porteurs de projet ont fini, il y a encore un lien. On se sent accompagné pendant et après la couveuse. C’est agréable d’avoir se suivit post couveuse. Ils ont un intérêt pour leurs porteurs de projets.

 

Do Not Track détecté