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Noir-artist - Lucien Gilson

4020 Liège
0478 93 42 16
martin@noir-artist.com

1 ; Expliquez votre projet en quelques lignes… (dates, concept, …)

En premier lieu, Lucien devait créer des visuels et moi, je m’occupais de créer une marque de vêtements sur base de ses visuels. C’est ça le projet initial et c’est pour cela, que nous avons suivi des formations.

 

2 ; Comment votre entreprise a -t-elle évolué ?

On n’est jamais allé jusqu’au bout du projet initial. On a quand même créé des vêtements. Mais on s’est vraiment rendu compte que le textile était un métier à part. En plus de cela, on voulait que ce soit made in Belgium, éthique, éco-responsable…  Il était impossible de faire une marge, car les prix étaient trop élevés quand on débute.

Le projet, c’est que Lucien se concentre sur la partie créative et moi, je m’occupe du reste ; je gère la partie administrative, comptable, communication…

 

3 ; Parlez-nous de votre test en couveuse d’entreprises ? Est-ce que la réalité du terrain était celle que vous aviez imaginée ?

On pensait vraiment que lancer notre marque de vêtements allait être super facile, alors que pas du tout. Ce sont vraiment les prix qui nous ont freinés, c’était impossible de faire une marge suffisante. Mais il y avait également un problème avec les tailles, c’était un manque d’expérience et la couveuse nous a vraiment permis de pouvoir tester et se planter. Job’In nous a permis également de rester réaliste et de ne pas s’éparpiller. La couveuse nous a permis d’apprendre beaucoup de choses.

 

4 ; Quand vous êtes-vous dit qu’il était temps de créer votre entreprise ?

On a été en couveuse en 2014/2015. Ensuite, une année est passée et Lucien s’est mis comme indépendant. J’étais en complémentaire, car j’étais enseignant à temps plein. Lorsque l’on a vu que ça fonctionnait bien, on a créé notre société en 2017. Et en septembre 2019, j’ai arrêté complétement l’enseignement et je me suis concentré sur la société avec Lucien à 100 %.

 

5 ; Que gardez-vous comme image précise de Job’In ?

Une structure très carrée. Il y avait un peu une mentalité de « voilà ce que vous devez faire entre les rendez-vous et si jamais on n’a pas fait ce qu’on nous a demandé, on n’avance pas ».

 

6 ; Quel sentiment avez-vous eu en quittant la couveuse ?

Ce qui était sympa, ce qu’on avait mis pas mal d’argent de côté. Lucien était vraiment prêt à se lancer comme indépendant. L’image en sortant, c’était confiant de se lancer comme indépendant. On avait suffisamment de clés.



7 ; Et maintenant quel chemin avez-vous pris ? (Toujours indépendant ? …)

Ça a évolué très positivement depuis la couveuse. On s’est bien rendu compte que c’est une activité qu’on devait faire a deux (pas seul).



8 ; Quand vous êtes-vous dit que c’était gagné ? 

En novembre 2019, après l’expo Instinct. On a pratiquement tout vendu, tout partait. Une personne achetait une œuvre parce que c’était nous et non parce que c’était un coup de cœur.



9 ; Pouvez-vous me raconter une anecdote

On est en janvier 2016, un attaché de presse qui nous trouve un contrat à Bruxelles. C’était pour la sortie du dernier album de David Bowie. On nous demande de faire une grande fresque sur l’album, afin d’en faire la promo. On filme la réalisation de la fresque. Le lundi soir, on a posté la vidéo sur les réseaux et mardi matin, on nous annonce le décès de David Bowie. On a fait un énorme buzz, car on a eu énormément de vue. Noir artiste était le dernier artiste à lui rendre hommage.



10 ; Un conseil pour ceux qui vont tester ou se lancer ?

Je pense, que le plus important, c’est d’être dans l’action. Il faut tester les choses. Une fois que l’on est en couveuse, il faut se dire que c’est le moment de tout tester. On a cette chance avec la couveuse de pouvoir « amortir » les risques.
Il faut tout le temps communiquer, il n’y a qu'en montrant son travail que l’on arrive à capter les personnes qui aiment notre travail.

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