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Le cadre nomade - Godefroid Arnaud

5310 Leuze
info@lecadrenomade.be

1 ; Expliquez votre projet en quelques lignes… (dates, concept, …)

Mon projet a été de créer une activité d’encadreur. C’est de la réalisation de cadres
sur-mesure d’impression de tirage photographique et d’accrochage d’œuvres d’art. Mon activité a trois pôles :

  1. Réalisation d’encadrement pour les œuvres d’art, objet.
  2. Impressions photographiques, essentiellement pour des photographes, des artistes…
  3. Systèmes d’accrochages d’œuvres d’art, réalisés pour des expositions, artistes, particuliers…

    La particularité de mon activité, c’est que je me déplace chez mon client. Je vais au contact des artistes ou des particuliers. Je vais voir leurs intérieurs, leurs lieux d’exposition et j’adapte leurs encadrements au lieu où ils veulent l’exposer. Je voyage beaucoup, c’est pour ça que j’ai choisi le nom « Cadre Nomade » pour me différencier des autres concepts.

 

2 ; Comment votre entreprise a -t-elle évolué ?

J’ai travaillé pendant 20 ans dans le management. J’ai d’abord voulu reprendre une entreprise dans l’encadrement qui existait déjà. Au bout de quelques mois, en analysant avec Job’In, on s’est rendu compte que c’était un projet risqué. Job’In, m’a donc aidé à me lancer dans mon projet actuel. Mon projet a eu un long cheminement.

3 ; Parlez-nous de votre test en couveuse d’entreprises ? Est-ce que la réalité du terrain était celle que vous aviez imaginée ?

Oui et non, il y avait deux aspects. Le premier, était que oui, je me rendais bien compte que j’allais me plaire dans le travail. Le deuxième, la réalité du test en couveuse a été plus compliqué pour moi. Parce que ça n’allait pas assez vite pour moi, car je suis impatient. Développer son projet prend énormément de temps, je l’avais minimisé.

4 ; Quand vous êtes-vous dit qu’il était temps de créer votre entreprise ?

Ça a été un cheminement assez long. J’ai très vite intégré le milieu du travail après mes études d’architecture. J’ai travaillé longtemps pour un indépendant, j’étais employé. Je gérais le management. Je ne me plaisais plus dans ce que je faisais, je voulais créer quelque chose de concret, de réel. C’est un travail de plusieurs années, qui a mûri en moi.

5 ; Que gardez-vous comme image précise de Job’In ?

C’est surtout une image bienveillante : toutes les personnes que j’ai rencontrées dans mon processus. C’est une structure, une ligne directrice, ça m’a permis de me structurer sans pour autant qu’on le fasse pour moi. C’est également un regard extérieur sur l’activité. Et c’est rassurant d’être accompagné, de pouvoir tester son projet en couveuse, on a plus de temps.

6 ; Quel sentiment avez-vous eu en quittant la couveuse ?

J’étais content de sortir de couveuse parce que c’était une suite logique à mon projet. J’avais besoin de mon indépendance même si on a toujours besoin d’être bien entouré. J’étais assez certain lorsque je suis sorti de couveuse. J’étais contente d’être accompagné et de sortir de couveuse.



7 ; Et maintenant quel chemin avez-vous pris ? (Toujours indépendant ? …)

Le projet continue d’évoluer. Je me suis lancé en tant qu’indépendant à la sortie de la couveuse. On a acheté avec ma compagne un bâtiment à Leuze, pour pouvoir faire une partie privée et une partie professionnelle. Je vais pouvoir recevoir les clients, même si je les reçois déjà. Mais je garde l’aspect où je me déplace. Le projet grandit avec le chiffre d’affaires, et avec les clients qui reviennent fréquemment.


8 ; Quand vous êtes-vous dit que c’était gagné ? 

Il y a toujours des périodes de doute mais pendant la phase de test, je me suis rendu compte qu’il y avait un marché. Au fil du test je me suis rendu compte qu’il y avait des opportunités. Et surtout que j’étais heureux dans ce que je faisais.



9 ; Un conseil pour ceux qui vont tester ou se lancer ?

Il faut être patient : ça prend du temps de se lancer et de s’entourer des bonnes personnes. Il faut se lancer, car on n’est jamais prêt à 100 %. Il faut le faire évoluer dans le temps et rester ouvert.



10 ; Avez-vous quelque chose à rajouter ?

Je pense que pour ce lancer indépendant, il faut être bien entouré professionnellement et d’une manière familiale. J’ai eu la chance que ma famille, mes amies et ma femme qui croient en moi et qui me suivent dans ce projet. 

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