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SNOAP

5340 MOZET
0487708702
snoapsavons@gmail.com

Site web : www.snoap.be

Instagram : @snoapsavons

Facebook : @snoapsavon

 

 

Qui êtes-vous? 

Je suis Emilie, je suis provençale d’origine (avignonnaise) et j’ai débarqué à Bruxelles en 2015, après mes études et ce dans l’idée de faire du cinéma. J’ai expérimenté divers métiers dans le milieu, puis j’ai décidé de faire autre chose : serveuse, libraire, aide au maraîchage... et artisane. Difficile de se décrire en quelques mots, en tous cas quelques traits qui n’ont jamais vraiment changé chez moi : j’aime profondément la musique, prendre des photos du ciel, me baigner, les puzzles, semer des légumes et des fleurs, marcher avec mon chien, cuisiner salé.

 

Pouvez-vous présenter votre entreprise ?

Snoap est une petite savonnerie artisanale située à Mozet qui propose des savons saponifiés à froid, fabriqués à la main, végétaux, sans huiles essentielles. Ils sont soit parfumés par des fragrances douces, la plupart sans allergènes, soit neutres. Je fabrique également 3 types de shampoings solides, destinés à différents types de cheveux.

 

Qu’est-ce qui vous anime à vous lever le matin ?

L’entrepreunariat a énormément d’aspects difficiles pour moi (l’auto-discipline, l’insécurité financière parfois) et pourtant pouvoir décider chaque jour du programme de la semaine m’anime sincèrement : la fabrication dans mon atelier, le coworking avec les collègues, les marchés, les livraisons, et développer sans cesse mon activité (créativité, communication), tout cela rééquilibre la balance. 

 

Que préférez-vous dans votre job ? Quel est l’aspect que vous aimez le plus dans votre job actuel ?

Trouver de nouvelles recettes de savons et fabriquer, en premier lieu. Communiquer régulièrement sur les différentes facettes du métier sur les réseaux. Les marchés locaux avec les copains, et enfin, la photo des savons saisonniers ou les vidéos (quand j’ai des idées et la foi).

 

Quel est votre prochain défi professionnel ?

Je ne l’ai encore jamais fait et c’est pourtant assez courant dans la profession ; proposer des ateliers d’introduction à la saponification. Je ne connais pas encore mon côté pédagogue, j’ai bien envie d’appréhender ça bientôt. Et dépasser quelques peurs, aussi.

 

Si vous aviez le pouvoir de remonter le temps, changeriez-vous quelque chose dans votre parcours?

Bonne question. L’envie de faire du cinéma est là depuis mes 11ans, donc difficile d’imaginer que j’aurais pu me construire autrement (une partie de mes études était consacrée à l’audiovisuel). Je suis plutôt contente d’avoir compris avant mes 30ans, même si ça a été douloureux « d’abandonner » mon rêve d’enfant, qu’on pouvait apprendre et exercer plusieurs métiers dans sa vie. C’est un beau privilège.

 

Job’In vous a accompagné tout au long de cette aventure. Quelle a été la force pour vous d’un tel accompagnement ? Job’In en un mot ?

J’ai beaucoup appris auprès de Jobin (je suis quelqu’un de parfois lent à comprendre un nouveau système), j’ai vraiment acquis ce qui me manquait souvent dans mes expériences ou même dans ma vie : la rigueur, la régularité. 

 

Une anecdote à raconter sur votre vie d'entrepreneur·e ?

Durant la couveuse, j’ai fait livrer une fois chez mon amie Amandine et son compagnon, chez qui j’avais mon atelier. Il s’agissait d’un colis de soude caustique qui a débarqué à 7h du matin. Le livreur a annoncé un carton pour Madame Jobin (à prononcer « Jobain »). C’est son compagnon qui a ouvert la porte, affirmant que personne ne portait ce nom. Le livreur insistait, et heureusement qu’Amandine a fait le rapprochement car sinon, mes 25kg de soude repartaient avec le camion. Depuis, son compagnon m’appelle Mme Jobain. 

 

Un conseil pour les personnes qui, comme vous, n’ont qu’une envie : se lancer dans la grande aventure de l’entrepreneuriat ?

Bien se préparer et bien s’entourer : réfléchir et développer un maximum son activité, se tester. Comprendre que les doutes et les découragements font partie du lot, donc composer avec. Se connaître un minimum (même si l’ntrepreunariat est un bon professeur pour ça), rester honnête avec soi-même, tout le temps. Trouver et échanger avec des personnes qui comprennent le milieu, pouvoir avoir régulièrement des soupapes.

Et puis, si on a trouvé le truc qui nous anime au quotidien, qu’on ne s’attend pas à devenir richissime dans les premiers mois (ça pourrait arriver) et que notre service/produit plaît réellement, alors bien s’accrocher et bien kiffer.

 

Tralongo Emilie

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